Aela Lebreton

À l’heure où les preuves de matérialité d’une production graphique s’amenuisent avec l’utilisation massive par les designers graphiques des réseaux sociaux et leurs flux décontextualisants, peut-on (doit-on ?) encore différencier une prise de vue studio d’un mock-up, une « image source » (extraite directement d’un logiciel) d’une photographie frontale d’un document ?

Dès lors que la porosité est permise, le numérique peut-il s’immiscer dans les interstices d’un document imprimé (et inversement) ? Une affiche peut-elle devenir responsive ?
Un site Internet a-t-il une texture ? Par essence, un document imprimé est-il figé et un document numérique en mouvement ?

Du point de trame au pixel, de l’écran au papier, les étudiants de deuxième année du DSAA Design Graphique de l’ESAAT Roubaix ont interrogés, du 29 janvier au 2 février 2018,  les espaces d’interfaces homme-document, machine-document, homme-machine pour répondre à cette question : Mais alors, de quelles matières sont faites les images ?

Vous pouvez voir d’autres images ici (#wslmdi) et .

Sébastien Grenesche

Thomas Schrobiltgen

Caroline Jaecki & Solène Brochard

Jade Zérouali & Camille Baouche